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Selon les nouvelles données du rapport The Global State of Tobacco Harm Reduction publié aujourd'hui par la Banque mondiale, le tabagisme devrait diminuer de 10 % d'ici 2021. Les mesures de réduction de la consommation de tabac ont un impact important sur la réduction des risques associés à la pandémie de tabagisme.

Les pays les plus avancés en matière de réduction des risques

Depuis 2009, 71 pays se sont engagés dans des réformes de politique publique visant à éliminer la fumée secondaire. 13 des 17 pays ayant atteint l'objectif de 30 jours sans fumée au cours de cette période ont pris des mesures pour réduire la consommation de tabac de 30 %.

Le Mexique s'est engagé dans un processus de réforme

Le Mexique est un bon exemple de la manière dont les réformes de politique publique permettent de réaliser des progrès dans la réduction de la consommation de tabac. En 2004, il a adopté la Loi sur le tabac, qui a mis en place des mesures de réduction des risques dans le secteur du tabac et du vapotage. À ce jour, le nombre de fumeurs a diminué de 70 % et le nombre de fumeurs de 50 %. En 2020, plus de 70 % des adultes étaient non-fumeurs et le pourcentage d'adolescents qui fument a diminué de 25 %.

Les États-Unis se sont engagés dans un processus de réforme

Les États-Unis ont lancé un plan national de réduction de la consommation de tabac et de vapotage en 2012. La même année, la Food and Drug Administration a approuvé la commercialisation des produits de vapotage contenant de la nicotine.

Le Canada a pris des mesures pour réduire la consommation de tabac

Le Canada s'est engagé dans un processus de réforme de la politique publique en 2014. La Loi sur le tabac, entrée en vigueur en 2015, a modifié la loi sur le tabac pour autoriser les fabricants de tabac à vendre des produits de vapotage contenant de la nicotine dans le but de réduire les risques associés à la consommation de tabac.

L'Australie a réformé sa réglementation sur le vapotage

L'Australie a pris des mesures pour réduire la consommation de tabac en 2018, dans le cadre du Stronger Australia Act 2018.

Les pays où la réduction de la consommation de tabac est moins avancée

Les 15 pays qui se situent dans le « tiers inférieur » sont la Barbade, la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni (see chart). Les dix pays de ce tiers inférieur ne se situent pas au rang 30 jours, car leur politique de lutte contre le tabac est faible.

, le tabagisme devrait diminuer de 10 % d'ici 2021.

La réduction de la consommation de tabac a le plus faible impact sur la réduction des risques

Les mesures de réduction de la consommation de tabac ont le plus faible impact sur la réduction des risques. La raison en est la baisse du tabagisme au cours des dernières décennies.

Les pays qui se situent au milieu de la courbe

Les mesures de réduction de la consommation de tabac ont un impact limité sur la réduction des risques pour les pays du milieu de la courbe, c'est-à-dire ceux dont la prévalence du tabagisme est d'environ 15 % et plus.

Les pays qui se situent à la limite de la courbe

Les mesures de réduction de la consommation de tabac ont un impact limité sur la réduction des risques pour les pays du milieu de la courbe, c'est-à-dire ceux dont la prévalence du tabagisme est d'environ 30 % et plus.

Pour en savoir plus

Avertissement: Le présent document est fourni à titre d’information uniquement et n’est pas destiné à diagnostiquer, traiter, soigner ou prévenir la maladie. Il ne constitue pas non plus une recommandation ou un conseil personnalisé pour un individu spécifique en ce qui concerne son état de santé ou son comportement. Il ne s’agit pas non plus d’une offre de vente ou d’un conseil en investissement ou d’un conseil en placement. L’information est de nature générale. Les décisions que vous prenez en lisant ce document doivent être basées sur vos propres besoins et circonstances et non sur des informations contenues dans ce document. Le contenu de ce document n’est pas un avis juridique.

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« On nous demande de vendre des médicaments, mais qui sont remboursés par la Sécurité sociale ? », s’interroge le Dr Eric Daussun.

Ce médecin, qui exerce en libéral, a fait part de son inquiétude à la veille de la présentation du plan de la Sécurité sociale 2019, à la ministre Agnès Buzyn. Il s’interroge sur le fait que des entreprises soient autorisées à fabriquer des médicaments de manière non remboursés, alors que d’autres ont le droit de vendre des médicaments sans avoir à justifier leur prix.

Les laboratoires qui ont la possibilité de faire fabriquer leurs médicaments en Inde ou en Chine le font, « et ce sont des médicaments vendus au même prix que ceux que l’on nous vend en pharmacie », explique-t-il. Pour lui, c’est « de la concurrence déloyale ».

Cette problématique a été soulevée par un rapport récent de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) sur les relations entre les entreprises et les autorités de santé. Il relève que la France est l’un des pays européens où le coût du médicament est le plus élevé. En 2017, le prix d’un médicament a atteint 14.233 euros par an en France, contre 4.053 en Allemagne. En Espagne, les prix du médicament sont beaucoup plus bas. En Italie, le prix moyen est de 2.468 euros, contre 3.123 euros en Allemagne.

Le rapport de l’Igas fait état de « nombreux cas de conflits d’intérêts » dans lesquels les laboratoires pharmaceutiques seraient « tentés de proposer des prix plus élevés aux autorités de santé ».

Mais comment se fait-il que les firmes pharmaceutiques ne se préoccupent pas de la question de la santé publique, alors même que des conflits d’intérêts sont dénoncés ? « Ces conflits d’intérêts sont le résultat de l’opacité des contrats conclus avec les autorités de santé », pointe Eric Daussun. Ce dernier déplore que le principe de précaution n’ait jamais été pris en compte par les pouvoirs publics lorsqu’il s’agit de ces conflits.

« Il faut faire la différence entre la vente de médicaments et la promotion des médicaments, qui est clairement illégale », rappelle-t-il. En effet, les laboratoires pharmaceutiques peuvent être rémunérés pour la vente d’un médicament, mais ils n’ont pas le droit de le promouvoir.

Si le gouvernement a décidé de suspendre temporairement la vente des médicaments dont le prix est « excessivement élevé », c’est qu’il constate que « les médicaments sont de plus en plus chers », explique le médecin.

De nouvelles taxes sur les médicaments ? L’idée a été lancée au Sénat le 8 octobre. La ministre de la santé a annoncé la création d’une « commission de réflexion » chargée d’émettre des propositions pour diminuer les prix des médicaments sur prescription.

En attendant, la ministre a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et d’évaluation du prix des médicaments, afin de renforcer le dispositif de transparence sur les prix. « J’ai demandé à la Haute Autorité de santé de mettre en place un système d’écoute du prix des médicaments », a-t-elle indiqué au JDD.

« L’affaire du Levothyrox a mis la France sur le devant de la scène », estime le Dr Eric Daussun.

« Il est impératif que les pouvoirs publics se saisissent du problème », conclut-il.

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